Arrivée à Omega [RP]

Une trahison, une mutinerie, une fourbe perfidie d'un aggloméra de cèleras et de félons ! Une révolte, une rébellion ! Estrella n'était que colère et rage après le message calomnieux de ce traître de Bonaparte. Cette auguste raclure anarchiste avait osé proférer, de sa langue fourchu sifflant entre ses crochets d'où coule un immonde venin, les mots insultant de "liberté" et avait amplifié son insondable infamie, en associant ces termes écoeurant à la grande Cité d'Omega Nuke. La fureur d'Estrella était terrible, un ire si violente, que la furie n'appliquait plus ses ordres avec son zèle quotidien, ses gestes étaient brutaux, et ses paroles sèches et rudes. Ce roublard devait payer, ainsi que tous autres gueux voulant suivre ses pas, qui menaient vers la potence et le gibet.


La colère de s'estompa pas au fil des jours, et la vision de la Cité, de calma en rien cette rage, même si Estrella fut éblouit à la vue d'Omega Nuke. Cette communauté, berceau de l'Ordre dans ce nouveau Monde, dont elle avait tant lu les louanges, ces écrits merveilleux notés de la main de Vlad Stauker. Et enfin, elle voyait, ces courtes palissades de bois, ces bâtiments alignés à la perfection et pensés par le génial esprit de Stauker, cette activité, cette vie, cet Ordre. A ses yeux, s'offrait la plus grande et la plus puissante des cités de ce désert froid et hostile. Il fallait purifier ce joyau de la révolte libertaire.

Autour du groupe organisé qu'était l'acide, la petite dizaine d'écorcheurs détonaient, plus sales plus braillards mais eux aussi lourdement armés. Aaron Wade, leur chef, juché sur un superbe étalon noir au garrot impressionnant accompagnait au pas le chariot. Intrigué par le développement de la cité, le jeune homme examina la structure de la vigie avec intérêt. Une fois les portes franchit son attention se porta sur la foule des habitants d'Omega, ses yeux clairs perçaient et jaugeaient d'un air féroce mais aussi amusé la masse formé par les nukéens, la peur se lisait sur certains visage...Cette crainte fit sourire Aaron qui ayant fait un tour rapide de la foule se mit à étudier plus attentivement certains personnages qui ressortaient de la masse, notamment les plus jolies femmes et ce, sans aucune réserve.

Un petit groupe se détacha, avançant vers la foret, Aaron ne manqua pas l'action, a vrai dire il attendait impatiemment ce genre de comportement, sans hésiter il lança son cheval dans leur direction pour venir l'arrêter quelques mètres devant les bûcherons. Un homme marchait à leur tête, il s'adressa directement a lui l’air malin.

-Ou est ce que tu crois aller l'ami ? On vient a peine d'arriver! Vous n'avez pas à travailler aujourd'hui...

Le cavalier bascula légèrement la tête en arrière, changeant d'attitude, ses yeux se noircirent, il ajouta:

-A moins que tu ne veuilles jouer ? ...

Turbonegro a écrit:

Un petit spectacle sons et lumières s'était improvisé pour accueuillir les membres de l'Acide Nucléik dans leur triomphal retour . Rien de bien folichon, Turbo et Razar avait entammé un tambourinage sur de vieux bidons retournés histoire d'assurrer la rythmique .

L'ambiance était à la fois festive et guerrière . La victoire semblait battre en chaque coeur des Nukiens . Ceux qui avaient sû s'unir pour survivre à la rudesse de ce monde et aux convoitises de quelques bélliqueux . Mais tout les regards étaient portés vers ce groupe d'hommes et de femmes qui allaient fièrement : l'Acide .
Qui sait quelle distance avaient-ils pû parcourir dans l'enfer du Fract, et quelles épreuves avaient-ils dû surmonter ... tant de questions et de mystères demeuraient dans le coeur de Turbonegro alors qu'il battait le bidon sur des ryhtmes endiablés . Quelques visage lui laissaient une impression familière, en particulier celui de la captive qui en dépît de ses chaînes n'avait rien perdu de son charme ... quoi que le style avec des chaînes puisse plaire à certains !

L'activité de la ville battait son plein, chacun fièr de leur spécialité, vous pouviez voir du monde entrer et sortir des bâtiments tous en tête un plan bien précis, celui de passer l'hiver pour commencer avec en tête des projets d'avenir pour Oméga Nuke .
Un réel élan citoyen avait sû émerger dans la cité au fûr et à mesure qu'on oubliait les pérodes de troubles qui avait conduit un jour à laisser la ville dans le chaos, alors que les anciens chefs ne répondaient plus à l'appel . Mais Oméga a aujourd'hui bien remonté la pente et affiche son épanouïssement grâce à ses nouveaux dirigeants, les citoyens actifs, mais aussi ceux qui sont partis trop tôt ... mais dont les efforts ont permis de jouïr aujourd'hui d'une relative opulence .

Ce n'était pas bysance, mais Oméga Nuke avait sû garder la tête haute et rebattir l'ordre là où s'était installé le flou .
La réunion en ce jour avec l'Acide était attendu avec impatience, et parfois crainte même, mais tout celà entrait dans un ordre logique .
Les citoyens formaient le noyaux protonique et ont bien entendu besoin des électrons libres et puissants que sont l'Acide et les ecorcheurs . Dumoins, c'est ce que Turbonegro pensait .
Ses regards intérogatifs restaient néanmoins admiratifs et respectueux s'imposant une mine amicale en gardant la banane aux lèvres . What a Face

Une fois que l'ensemble du groupe eût passé les palissades de sable, les Tambour s'estompèrent, pour ne pas couvrir les voix . Au soleil couchant, Turbo et razar tirèrent alors deux flèches enflammées bien haut dans le ciel , en l'honneur des deux troupes à présent arrivés .

Strime a écrit:

Assis sur une caisse, Strime regardait d'un oeil distrait l'Acide et les autres qu'il ne connaissait pas. Leur retour était synonyme de quoi? Il n'en savait fichtre rien. Et à vrai dire, il s'en cognait un peu.

L'apparition de Leana lui fit froncer les sourcils. Il n'avait pas oublié ce qu'elle avait fait. La revoir ici, même enchainée n'était pas pour lui plaire. Il se doutait bien qu'elle n'aurait en aucun cas l'occasion de refaire ce qu'elle avait fait, mais, bah, dans ce désert, les enfoirés changent rarement.

L'intervention d'un être qu'il ne connait pas et qui prend à partie Parmenion le força à se lever. Il se dirigea paisiblement vers Orlan.

Bienvenue à Omega.

Son pouce désigna Aaron.

Peut-être serait-il bon que nos bucherons puissent travailler comme convenus.

Il ne les craignait pas. Pas qu'il ait une quelconque chance de survivre s'ils décidaient de le mettre à mort, non, mais il sait qu'il est en vie grâce à eux. Et ils ne lui avaient jamais donné matière à les craindre, cela touchait toujours les autres, mais jamais lui.

Besoin de quelque chose de particulier sinon?

Citation :

*Tama observait le groupe qui avançait dans la citée, sans s'attarder sur un visage en particulier. Elle s'était approchée par curiosité mais commençait déjà à le regretter :elle se sentait mal à l'aise devant ce mélange de pseudo fête et cette crainte qui ressortait du visage de la majorité des habitants...

Son regard revint sur Orlan, elle observa longuement le chef de l'acide dont la réputation avait était détaillée maintes fois à Oméga, détaillant chacun de ses traits...*

Le gamin s'etait fait plus discret ces lunes ci, accroché à sa radio comme il le faisait à son entrée au sein de l'Acide. Il aiguisait son sabre en imitant Henja et n'était jamais loin de Tibor.
Une vision familliaire que celle d'Omega, cette cité avait été pour lui un tournant décisif dans sa vie, c'est à ce moment, qu'il accorda un regard à Leana, tant de souvenir remontaient.

"Pas longtemps" espéra t'il, pas longtemps dans cette cité qui mélangeait en lui un sentiment de respect et de dégout.

Un faible mot : "Hypocrite" marmonné entre ses dents après le message radio de Bonaparte, le môme regarda Tibor qui lui fit signe de se tenir tranquille.

Le garçonnet restait concentré sur son sabre et sa radio, lorsque tout l'Acide passa les portes de la fière déchue Omega, il se retourna vers Tibor qui lui adressa un regard plus qu'explicite, Jack ne put s'empêcher et tout en marchant vers la place publique, son sourire narquois refis surface, accompagné d'un :

J'avais oublié Tonton, que la cité était infesté de sales negres.

Ceux qui etait proche de lui purent voir qu'il passait sa main sur son bicep droit