Sur la route d'Omega...

Nombre de messages : 583 Date d'inscription : 01/05/2007

Le petit matin n'avait pas encore eu le temps de déchirer le voile de la nuit. Le campement Nucléiko-écorcheur était tout paisible et endormi. Pourtant bien avant ce levé de soleil, le Roumain du groupe était déjà sorti de sa tanière laissant sa maîtresse aux seuls bras de morphée.

Après avoir ravivé le feu en grandes flammes, Tibor s'attela à rafistoler les arcs que le groupe possédait. Chaque corde était vérifiée et resserrée avec minutie. Après quoi, pour se divertir; l'homme s'employa à essayer chaque arme l'une après l'autre en tirant, contre le chariot, les nombreuses flèches dont ils disposaient. En attendant que le groupe s'éveille et puisse décoller et espèrant voir Lisandra avant pour lui donner quelque chose, Tibor alignait ses flèches avec précision et concentration comme quelqu'un qui aurait un besoin constant d'activité.

Tendre la corde, ajuster, chtak atteindre la cible, recommencer, chtak...

La gamine ne dormait jamais que d'un oeil dans le groupe et s'éveilla totalement lorsqu'elle entendit les bruits de cordes qu'on relachait de leur tension. Intriguée elle approcha de la source de ces vibrations

Vivement, elle sauta sur le chariot et s'assit en tailleur, guettant le Roumain se livrer a son inspection-entrainement. Les yeux de la gamine ronds comme des soucoupes, tout en gardant le silence, respectant le travail qui se déroulait devant elle

C'était donc ainsi que l'on sy prenait pour utiliser ces armes?! La pauvre venait de comprendre pourquoi elle n'avait pas réussi a blesser le pauvre zombie lors de sa dernière tentative. Il faut dire que cela lui semblait bizarre de devoir scier la tête de son adversaire avec la corde

Observation
Compréhension

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A l'arrivée de Lisandra, l'homme ne broncha pas, continuant à manier méthodiquement les armes comme s'il ne l'avait pas remarqué. Pourtant son regard, à demi dissimulé sous le bord de son chapeau, glissait fréquemment sur la gamine.

Au bout d'un moment Tibor s'arrêta, rangea les armes à côté de la petiote en lui disant bonjour: " 'ziua, Lisandra. "

Puis il déficha les flèches d'un geste sec et les remisa également. Le Roumain s'accouda alors au rebord du chariot en fixant la petite fille:

" Ya une besace inutilisée. L'est presque neuve. S'tu veux j'te la donne, elle est à toi. "

Joignant le geste à la parole sans détacher son regard d'elle, il plongea un bras dans la chariole et en sorti un sac qu'il souleva pour le montrer.